Copyright : Michaël Piccardi
Vers l’an 100 de notre ère, le marché hellénistique subit des transformations et une partie de sa moitié sud est consacrée au culte de la Bonne Déesse.
Garnie d’une banquette, elle accueillit le culte de Bona Dea, déesse oraculaire ici assimilée à Cybèle, qu’honorait dans ces lieux le collège religieux des Dendrophores glaniques. Ces prêtres de Cybèle apportaient au printemps, dans son sanctuaire, un pin sacré symbolisant le dieu Atys.
Un bel autel est dédié par la prêtresse Loreia « aux oreilles » de la déesse : représentées dans une couronne, elles évoquent celles qui écoutent les prières.